Il nome è nessumo
Mucchio selvaggio
Buona fortuna Jack
Se sei qualcuno è colpa mia

Mon nom est Personne 


  Ce film, scénario de Sergio Léone réalisé par Tonino Valerii, est sans conteste celui que je préfère dans le genre aventures-westerns. J'ai pu lire récemment que parmi tous les films que le grand Térence Hill a pu tourner, et ils sont nombreux, celui-ci était son préféré.

Si l'humour, quelque fois pince sans rire, est omniprésent, la gravité aussi. Sans doute parce qu'il s'agit de la mort d'un genre, le western, de la fin du héros justicier, et en définitive, de la fin d'une époque. (C'est semble t-il le dernier western qu'aurait tourné Henry Fonda.) La mise en scène, les décors, sont époustouflants. La musique d'Ennio Morricone, comme pour les autres films de Sergio Léone, est grandiose de par la charge émotionnelle qu'elle véhicule et le poids qu'elle représente par rapport à l'image.

1 Les dialogues, ponctués de pseudo proverbes sentencieux du genre "Le seul moyen d'allonger la vie, c'est d'essayer de ne pas la raccourcir", ou bien "On rencontre quelquefois son destin sur la route qu'on a pris pour l'éviter", sont sur le fil de l'humour et de la parodie. La musique aussi. Morricone s'autoparodie en reprenant plusieurs phrasés de "Il était une fois dans l'ouest" ou en empruntant un passage de la Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner dans la Horde sauvage.

Dans son rôle pathétique de héros finissant, l'immense Henry Fonda est touchant. Térence Hill, lui, excelle dans un rôle d'impertinent frondeur et facétieux, incarnant somme toute une jeunesse insouciante mais respectueuse des anciens. Un grand moment de cinéma comme on en fait plus, je crois. Les scènes de ralentis sur les explosions de la Horde sauvage sont à couper le souffle !
Merci monsieur Sergio Léone et monsieur Ennio Morricone.

" ... tu entreras dans les livres d'Histoire ! "


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